jueves, 10 de enero de 2013

DANS LE FROID



Dans le froid de mes nuits d’insomnies,
mes poings se referment froissant le drap.
Mon corps se tord de douleur par l’absence,
ma voix, se brise et s’étouffe dans l’oreiller.

Le jour, entre les murs qui me serrent,
je déambule lasse prise de monotonie.
L’éco assourdissant du silence m’étourdie.
Mes penses vaguent dans ma mémoire.

Des fois, je désirerais être prise d’amnésie,
pour chasser les fantômes qui m’entour le jour
et se matérialisent dans mes rêves la nuit.
Mon âme perturbée, ce meure.

Carmen.M.G

DESAHUCIO












En tu casa,
sonó,
el teléfono.
Te citaban,
al banco.
El director,
muy amablemente,
te dio, 
"La noticia".
Solo,
quedaban,
Quince días.
Probé,
tus lágrimas,
sabían a,
desespero.
Impotente,
me quede,
entre,
voces,
quebradas,
y corazones,
desgarrados.
Testigo,
sin remedio,
vi como,
se amontonaban,
las cajas,
en el zaguán.
El camión,
de mudanza,
que,
diecisiete años,
se llevaba.
Donde hubo,
vida,
la nada.
Solo,
Quedan,
unas llaves,
de la puerta,
clausurada,
que ya no,
servirán y,
el inmenso,
vacío.
Gracias,
Banquero.

Carmen.M.G

BATALLA



















Tu cuerpo,
Mi cuerpo.
Campos de batalla.
Coctel molotov.
Pasiones ilógicas.
Sangre, en los labios.
Pieles, desgarradas,
Día, X.
Tierra de nadie.
Sin testigos.
Corazones heridos.
Muerte súbita.
Resurrección de almas.

Carmen.M.G